Joana Balavoine est tombée dans la drogue quand elle était très jeune. La fille de Daniel Balavoine s’est battue contre son addiction et a délivré un témoignage bouleversant sur sa maladie.
Hier soir, Joana Balavoine a pris la parole dans l’émission Dans les yeux d’Olivier sur France 2. Alors que l’affaire Pierre Palmade bouleverse la France entière, elle a confié avoir longtemps été accro à la cocaïne.
Joana Balavoine autrefois accro à la drogue
Joana Balavoine a grandi sans son père, Daniel Balavoine, et a connu des moments difficiles. Alors qu’elle était encore très jeune, elle est tombée dans la drogue et est devenue accro à la cocaïne. Si au début, elle n’en prenait que de temps en temps, la jeune femme de 36 ans a fini par ne plus pouvoir s’en passer.
“Le matin, c’était devenu : un café, un rail de coke et je me roulais un joint”, a-t-elle dit dans Les yeux d’Olivier sur France 2 ce lundi 6 mars. Ayant du mal à trouver le sommeil, Joana Balavoine prenait de la cocaïne pour se maintenir éveillée. Plus elle prenait de la drogue, plus elle se renfermait sur elle-même et n’arrivait plus à être en phase avec le monde.
“Tout ce que je vivais était vécu comme un fantasme. À partir du moment où on consomme de la drogue comme ça, tout est vécu dans le mensonge et l’irréel”, a-t-elle confié. Si elle pensait que la cocaïne pouvait lui permettre de tenir des heures éveillées, elle a très vite déchanté face à ses effets secondaires.
Joana Balavoine face à des douleurs terribles à cause de la drogue
Joana Balavoine a énormément souffert à cause de la drogue. En plus de faire face aux symptômes liés au manque, l’artiste sentait que son corps la lâchait. “Le corps n’en peut plus. Il est rempli de poison. (…) On a mal au nez. On saigne du nez. On a mal aux dents. On a mal à la tête. On est fatigués. C’est fatigant. Ça use“, a-t-elle dit sur France 2.
Si elle savait qu’elle devait arrêter la drogue, Joana Balavoine était dans un cercle vicieux et a tenté plusieurs fois en vain de décrocher. Sa volonté a finalement payé puisqu’elle a réussi à s’en sortir et est aujourd’hui libérée. Celle qui n’a jamais connu son père fait désormais de la prévention contre les drogues et a même fait une bande dessinée.
Elle se rend aussi souvent dans les lycées pour mettre en garde les adolescents. Ce combat lui tient tant à cœur qu’elle a décidé de reprendre ses études et de décrocher un diplôme en addictologie. “Je n’ai pour légitimité que ma seule expérience personnelle, et ce n’est pas suffisant, surtout si je m’adresse à des jeunes“, a-t-elle confié. Une belle revanche sur la vie.
