J’ai un fils et une fille adultes que mon mari et moi avons éduqués, aidé à acheter une maison, et gardé des petits-enfants également. Maintenant, je vis seule, mon mari est décédé il y a cinq ans. Ma pension est faible, elle suffit à peine à payer tout ce dont j’ai besoin, et parfois, lorsque j’achète des médicaments, j’économise littéralement de l’argent sur la nourriture.
Mes enfants savent très bien à combien s’élève ma pension, mais ils n’ont jamais proposé une seule fois de m’aider. Une fois, je leur ai dit qu’ils devraient payer la moitié des services communaux, car l’appartement sera à eux après mon départ. Mon fils a fait semblant de ne pas comprendre l’allusion, et ma fille a dit qu’elle payait à peine son propre appartement. Comment puis-je croire cela, s’ils passent chaque année à l’étranger avec leur famille, et pas en Égypte, mais dans des stations balnéaires coûteuses. Il y a les voitures, qui nécessitent aussi des soins et un investissement d’argent, mais, néanmoins, ne veulent pas aller au travail par les transports publics, ce n’est pas confortable. Et ce serait quand même une économie importante.
Ma fille aime acheter de nouveaux vêtements chaque mois, gâter ma petite-fille avec de l’argent, ils donnent plus pour les dépenses de poche que ma pension. Je me tais à propos de mon fils, ma belle-fille dispose de tout là-bas, et même s’il voulait aider, elle ne le permettra pas. Quand ma voisine me dit que ses enfants paient son loyer, lui apportent ses provisions et l’envoient à la mer depuis des années, je me sens offensée, car j’ai aidé mes enfants tout autant qu’elle. J’avais l’habitude de lui emprunter de l’argent, mais maintenant je suis gênée, j’ai peur qu’elle me demande pourquoi mes enfants ne m’aident pas financièrement.
Je me souviens que mes parents nous aidaient, ma sœur et moi, de toutes les manières possibles, mais nous les remerciions aussi, nous n’allions jamais les voir les mains vides. Personne ne nous a fait signe, nous savions par nous-mêmes que c’était nécessaire, et je n’ai apparemment pas réussi à élever mes enfants correctement. Cela ne me dérangerait pas d’emménager avec ma fille pendant un an ou deux, et son appartement à louer, j’économiserais un peu d’argent, et peut-être que je vivrais avec eux, mais j’ai peur de lui en parler. Bien que l’appartement qu’ils ont me permette d’y vivre aussi.
Je ne sais pas comment les autres retraités vivent de leurs pensions, je n’y ai pas droit, bien que je sois très frugale. Du vivant de mon mari, même à la retraite, il a continué à travailler, mais au lieu d’économiser un peu pour ses vieux jours, nous avons tout donné à nos enfants. Ils en avaient plus besoin à l’époque. Et voilà le genre de gratitude qu’ils nous témoignent.