Grands tubes, pépites méconnues, Emilie Mazoyer parcourt les chansons de Jane pour un dernier merci.

“Ex-fan des sixties”, “Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve”, “Je t’aime… moi non plus” ou encore “La Gadoue” : autant de titres qui résonnent aujourd’hui dans nos oreilles.

Son accent anglais à croquer, ses yeux emplis de mélancolie, un sourire désarmant, une voix envoutante : Jane Birkin c’était tout cela et bien plus encore. Morte à l’âge de 76 ans, la chanteuse laisse derrière elle un catalogue de chansons cultes. Alors qu’elle annonçait à son ami Etienne Daho vouloir remonter sur scène il y a quelques jours, celle que l’on résume trop souvent à sa relation avec Serge Gainsbourg s’est donc éteinte.

Alors qu’elle arrive en France à la fin des années 60 pour faire carrière comme actrice, elle rencontre Serge Gainsbourg sur le tournage du film Slogan en 1968 à Venise, en Italie. Si le grand public retient plus sa carrière de chanteuse, Jane Birkin n’a jamais délaissé sa passion pour la comédie jouant dans plus de 70 films et montant sur les planches de théâtre. Une carrière d’actrice récompensée par 3 Césars et un Molière.

Serge Gainsbourg écrira et composera 8 de ses 13 albums. Le premier renferme l’une des chansons cultes de la chanteuse : Je t’aime… moi non plus. Une chanson condamnée par le Pape, certes, mais qui donnera un nom à Jane.

Si Serge offre des succès sur mesure à Jane, la chanteuse, elle, lui offre une crédibilité et une vraie notoriété comme vous l’explique Emilie dans notre podcast.

Sur le même album : 69, année érotique ou encore Elisa. S’en suivent alors de nombreux tubes dont Ex-fan des sixtiesFuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve ou encore Di doo dah en 1973, un titre sur son côté garçon manqué et sa poitrine… qui ne pousse pas !

1980 : Jane quitte Serge. Séparation dans la vie privée certes, mais pas dans la collaboration artistique. Parmi les chansons de Gainsbourg post-rupture, on retrouve Quoi. Un plaidoyer d’amour fou qui témoigne de ce lien qui unira les deux artistes jusqu’à la mort de l’homme à la tête de choux en 1991.

Malgré les succès et sur les conseils de son entourage, il faudra attendre 20 ans pour que Jane Birkin monte sur scène en 1987 au Bataclan. Dans l’intervalle, Charlotte et Lou viennent au monde et deviennent les petites sœurs de Kate, issue de son mariage avec le compositeur John Barry. Après un album de reprises de ses chansons avec Gainsbourg en 1996, il faudra attendre 1998 pour entendre de nouvelles chansons dans l’album A la légère puis en 2004 avec Rendez-vous**.** Et le succès est au rendez-vous de ces duos inattendus, notamment grâce au single Je m’appelle Jane, en duo avec Mickey 3D :

Son dernier album studio remonte à 2020. Oh ! Pardon, tu dormais, produit par Etienne Daho, est probablement l’un des plus personnels de la carrière de Jane Birkin où elle revient, notamment, sur la mort de sa fille Kate en 2013. L’album est inspiré d’une pièce de théâtre du même nom datant de la fin des années 90.

Dans notre podcast, Emilie raconte la vie de Jane en chansons. Grands tubes, petites pépites méconnues mais aussi ses combats et ses engagements, Emilie Mazoyer vous accompagne au travers des chansons de Jane pour un dernier hommage, un dernier merci, un dernier “je t’aime”.

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